Il fait partie de ces personnalités très appréciées par l’ensemble de la diaspora politique de la métropole rouennaise. Reconnu pour son implication quotidienne sur le terrain, Frédéric Marchand apporte de la fraîcheur au paysage politique local. Rencontré au début de l’année 2025, au cœur du quartier Saint-Sever, il livre quelques confidences sur sa fonction d’élu de la ville de Rouen.
Bien que membre d’un groupe écologiste dans le conseil municipal, il ne se définit pas comme tel au premier abord. Logique : Frédéric Marchand n’est pas un apparatchik. Mieux : Il ne fait partie d’aucun parti politique . Malgré tout, il met en application les valeurs de l’écologie politique.
Celles-ci ne concernent pas uniquement la renaturation d’une cité de plus de 100 000 habitants, mais aussi l’engagement permanent dans la vie quotidienne. Et il sait de quoi il parle !
Éducateur spécialisé de son état professionnel, le Rouennais a toujours tenu à s’impliquer dans la vie de la cité. Ainsi, au début des années 2000, il s’engagea dans le grand débat des rythmes scolaires par le biais d’une association de parents d’élèves.
Une implication qui alerta Jean-Michel Bérégovoy, alors élu de l’opposition rouennaise. Le chef des Verts à l’époque avait encore l’habitude de s’entourer de gens de qualité. C’est fort logiquement que Frédéric Marchand attira son attention.
Un engagement citoyen
C’est en tant que citoyen qu’il décida de s’engager dans le projet politique des Verts. Il gardera toujours cette autonomie par rapport à la hiérarchie interne du mouvement.
Un élu consciencieux
Après un premier mandat (2014-2020), il rempile en 2020, cette fois avec le statut de maire-adjoint (12ᵉ adjoint), adjoint de quartier pour le secteur rive gauche. Engagé dans le groupe « Rouen l’écologie en actes », il garde son indépendance politique en restant en dehors de la machine partisane. À 48 ans, il arrive au terme de son second mandat, et rien ne laisse à penser qu’il s’agit du dernier !
Il faut savoir se faire respecter
Frédéric Marchand a une devise : « Toujours tenir ses engagements. » En partant de ce principe, il gagne la sympathie des administrés et même de certains opposants politiques.
Être élu, ce n’est pas facile tous les jours
Derrière son caractère indépendant et bienveillant se cache aussi un côté rusé. Au cours de son mandat, il dit ne pas avoir hésité, parfois, à mettre ses colistiers devant le fait accompli, dans la mesure où il fallait coûte que coûte qu’un projet ou une action de terrain se concrétise, et ce, malgré la réticence de certaines personnes à vouloir accélérer le processus.
« Sachez que le temps politique est très long. Si vous voulez monter une action en faveur des administrés, il est parfois essentiel d’écorner les fameux protocoles ! » Frédéric Marchand n’a pas hésité à le faire, non pas par égo, mais pour le bien des administrés.
Aujourd’hui, l’homme continue de tracer son sillon politique sans se prendre pour « l’Élu », sans condescendance et avec beaucoup de respect pour les Rouennais(es). Il n’a jamais renié ses amitiés, malgré, parfois, des pressions politiques internes à la majorité.
Droit dans ses bottes et fier de son engagement, nul doute que l’on retrouvera Frédéric Marchand postulant à un nouveau mandat. C’ est ce qu’il pourrait arriver de mieux pour Rouen !
Frédéric Quillet
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