Pour lancer la rentrée artistique marommaise, le centre d’art contemporain, le SHED, installé à la maison Pélissier au 96 rue des Martyrs à Maromme, accueille Sarah Illouz et Marius Escande. Ce duo présente une œuvre réalisée en collaboration avec des habitants de Maromme.
Quand l’art s’ouvre au citoyen
Il existe au moins deux approches pour créer une œuvre. La première consiste à réaliser une création puis à la présenter au public, tandis que la seconde implique la participation active de personnes dans un processus collectif aux côtés de l’artiste.
C’est cette dernière méthode qui est au cœur de la première exposition proposée par le SHED.
Les bonnes choses prennent du temps
© Sébastien Delvaux
Good Things take time ! Tel est le leitmotiv de Sarah Illouz et Marius Escande. Voilà 3 ans que ce duo développe son savoir-faire à Bruxelles .
Leur pratique artistique s’inscrit dans une exploration multidisciplinaire, mêlant sculpture, installation, art textile et arts numériques. Ils conçoivent des dispositifs hybrides qui interrogent les modes d’existence, de connexion et de pensée collective, tout en valorisant un ancrage local et une approche communautaire.
Puisant dans les savoir-faire ancestraux, ils revisitent leurs trajectoires historiques et leurs transformations contemporaines. Leurs médiums de prédilection, comme la laine de mouton, le bois, ou encore le streaming, s’inscrivent dans une démarche qui fait dialoguer artisanat traditionnel et innovations technologiques, notamment à travers l’utilisation d’outils open-source.
Une démarche éco-responsable
Les matériaux sont intégralement exploités, chaque fragment étant réinvesti dans la création.
Les restes d’une œuvre deviennent ainsi la base de la suivante, et un détail insignifiant peut se transformer en cœur d’une nouvelle installation. Ils conçoivent leur démarche comme une « blockchain plus qu’humaine », où technologies, production et création s’entremêlent.
Un travail collectif
Du 15 septembre au 10 novembre, l’exposition mettra en lumière un projet collaboratif élaboré avec les habitants de Maromme, prenant la forme d’ateliers participatifs.
Cette démarche repose sur une création collective, où artistes et anonymes unissent leurs sensibilités pour donner naissance à une œuvre artistique, où le partage et les émotions se fondent en une entité proche d’un message philosophique autour de la posture créative.
Lorsque des artistes cherchent à transmettre des messages et qu’ils ouvrent leur processus de création aux habitants, cela suscite inévitablement la curiosité. N’hésitez pas à découvrir cette expo organisée par le SHED à la maison Pélissier.
Extrait du dossier de presse
« Du Bois duquel nous sommes
faits » est la réponse des artistes
à cette invitation. Sincère et
généreuse, elle rassemble
plusieurs installations nées de
rencontres : des habitant·e·s de
Maromme ont créé des fleurs
en papier thermique avec un
artiste (Martin Lemaire), des
ami·e·s et connaissances ont
prêté des objets réunis dans une
collection collective éphèmère,
les passionné·e·s d’un club
de bonsaïs sont convié·e·s à
présenter une forêt miniature.
La manière douce et juste
qu’ont ces artistes de s’ouvrir
aux autres et de considérer
leur environnement fait écho
à l’attention particulière que le
SHED souhaite apporter à son
inscription dans un tissu urbain,
social et culturel…. »
Un lien vers le dossier complet Pour en savoir plus
‘DU BOIS DUQUEL NOUS SOMMES FAITS‘
du 15 Septembre au 10 Novembre à la Maison Pélissier 96 rue des Martyrs à Maromme
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